DALL-E est un modèle de génération d’images alimenté par l’IA, qui a été développé par OpenAI. Il est capable de créer des images à partir de descriptions textuelles et peut même générer des images en réponse à des questions. Ce modèle a été créé dans le but de produire des images plus détaillées et plus complexes que les modèles précédents.
Le nom DALL-E est un jeu de mots sur le célèbre artiste Salvador Dali et le personnage de fiction WALL-E. Comme son nom l’indique, DALL-E est capable de créer des images qui sont aussi étranges et imaginatives que celles créées par Dali, tout en étant aussi mignonnes et adorables que WALL-E.
Le fonctionnement de DALL-E
Le fonctionnement de DALL-E est assez simple. Tout d’abord, un utilisateur fournit une description textuelle d’une image qu’il souhaite voir. Cette description peut être très détaillée, comme « un petit chaton blanc et noir assis sur une chaise en bois devant une fenêtre ouverte ». DALL-E use ensuite cette description pour produire une image qui correspond le mieux à cette description.
Il est important de noter que DALL-E ne crée pas simplement une image à partir de zéro. Au lieu de cela, il utilise une technique appelée « transfert de style », qui consiste à prendre des éléments d’images existants et à les assembler de manière à créer une nouvelle image. Ce processus est similaire à celui utilisé par les artistes pour créer des collages d’images.
L’un des aspects les plus intéressants de DALL-E est sa capacité à créer des images qui sont extrêmement détaillées et réalistes, même pour des objets ou des scènes qui n’existent pas dans le monde réel. Par exemple, il peut créer une image d’un éléphant rose volant dans le ciel avec une tasse de café dans sa trompe, ou une image d’un sandwich à la crème glacée qui flotte dans une piscine.
Cependant, bien que les capacités de DALL-E soient impressionnantes, il est important de noter que cette technologie n’est pas parfaite.
Les limites et défis de DALL-E
Comme avec tous les modèles de génération d’images alimentés par l’IA, il peut y avoir des erreurs ou des incohérences dans les images créées. Par exemple, il pourrait produire une image d’un chaton avec six pattes ou d’un éléphant avec des ailes qui ne fonctionnent pas correctement.
Plagiat, atteinte au droit d’auteur ou à la vie privée, diffamation, protection de l’oeuvre créée…
si l’on doit s’interroger sur les œuvres utilisées en entrée par l’IA, il faut aussi se préoccuper de protéger les œuvres générées en sortie.
Finalement, beaucoup de flou demeure. Dans les conditions générales d’utilisation publiées par OpenAI, l’éditeur de ChatGPT et Dall-E, par exemple ou sur la possibilité d’appliquer les lois sur la propriété intellectuelle aux données exploitées en entrée de l’IA. Le droit reste en retrait par rapport à la technologie pour l’instant. Même si l’Union européenne prépare un projet de règlement sur l’intelligence artificielle, celui-ci ne descend pas à des niveaux aussi pratiques d’utilisation de la technologie. La prudence reste donc de mise. (source: LE MONDE INFORMATIQUE)
Malgré ses limites et défis, DALL-E représente une avancée importante dans le domaine de la génération d’images alimentées par l’IA. Il a le potentiel de transformer la manière dont les artistes, les designers et les créateurs de contenu visuel travaillent, en leur offrant une nouvelle manière de générer des images uniques et personnalisées à partir de descriptions textuelles.